Orchestré par deux enseignants-chercheurs de l'UFR de langues vivantes et organisé, en partenariat entre autres avec les cinémas Star, par le Service universitaire d'action culturelle, Michael Haneke, un parcours de cinéma se déroule jusqu'au 8 décembre. En accueillant le lauréat de la Palme d'or du Festival de Cannes 2009 cette année, l'Université de Strasbourg permet à ses étudiants mais aussi au public strasbourgeois de découvrir non seulement l'homme mais l'ensemble de son œuvre. Il s'agit donc d'un rendez-vous unique à ne pas manquer.
Voilà neuf ans que Michel Cieutat voulait inviter Michael Haneke pour une leçon de cinéma. Avant lui, Peter Greenaway et Gérard Blain s'étaient prêtés à l'exercice. Il avait essuyé un refus de la part de certains de ses collègues, aussi frileux que l'avait été onze ans plus tôt le rédacteur en chef de Positif. En effet, l'enseignant-chercheur, également critique pour le magazine n'avait pu réaliser un entretien avec le cinéaste, alors que la projection du Septième Continent lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes l'avait enthousiasmé.
Enfin, au début de 2008, avec le concours de Valérie Carré, germaniste passionnée par l'œuvre de Haneke, qui s'est associée à son projet, il le soumet au Service de l'action culturelle immédiatement convaincu de l'intérêt de l'événement. Grâce à l'appui logistique et à l'engagement sans compter de ce dernier, la venue du cinéaste est envisagée pour le printemps. Mais Haneke, retenu par le tournage du Ruban blanc, ne peut honorer le rendez-vous qu'à l'automne 2009. Et c'est ainsi que le réalisateur autrichien arrivera à Strasbourg le 19 novembre, en lauréat de la Palme d'Or à Cannes, au moment-même où son film titré est toujours à l'affiche depuis sa sortie en octobre dernier.
Entre temps, le projet a pris du corps. Il ne s'agit plus simplement de convier le public à une rencontre avec le cinéaste mais bien de lui proposer de visiter tout son « parcours de cinéma ». C'est d'ailleurs le titre de la manifestation qui se déroule du 12 novembre au 8 décembre. Autour de trois rendez-vous (une leçon de cinéma, une rencontre avec les étudiants et un colloque universitaire), deux rétrospectives sont programmées. L'une retrace les films de télévision, l'autre propose les films de cinéma.
Les films de télévision, projetés du 12 au 25 novembre dans la salle de conférence de l'ISIS et à l'auditorium de la Cité de la musique et de la danse, sont inédits en France. Antérieurs, pour la plupart, aux films de cinéma, ils sont la « partie cachée de l'iceberg » qu'est l'œuvre de Haneke, comme le souligne Valérie Carré. Ils sont de « vrais films de cinéma » et portent déjà en eux toutes les thématiques chères au cinéaste. Les sous-titres de quatre des huit films présentés ont été réalisés par les étudiants du master Traduction audiovisuelle de l'ITIRI (Institut de traducteurs d'interprètes et de relations internationales). L'accès aux projections est libre dans la limite des places disponibles. La rétrospective des dix films de cinéma se déroulera du 18 novembre au 8 décembre au Star, partenaire de l'événement, aux tarifs habituels du cinéma.
La Leçon de cinéma par Michael Haneke aura lieu le 19 novembre à 19h45 au cinéma Star Saint-Exupéry et sera animée par Michel Cieutat, Valérie Carré et Jérôme Mallien, critique aux Dernières Nouvelles d'Alsace. Elle sera suivie à 22h de la projection du film Le Septième Continent. Cette soirée se tient au Star Saint-Exupéry faute d'une salle réunissant capacité d'accueil suffisante et équipement technique adéquat à l'université. Seul l'amphi 1 du Patio répondait à ces exigences. « Mais nous ne pouvions quand même pas accueillir Michael Haneke dans un taudis pareil ! », déclare Michel Cieutat qui déplore qu'une grande université dont l'ambition est d'être ouverte sur la cité ne dispose pas d'une salle de spectacle digne de ce nom. Cette leçon de cinéma sera plus ou moins fondée sur le principe de la « master class » qui consiste en un long entretien entre un spécialiste et le cinéaste. Le but de l'exercice étant de parcourir son œuvre pour « comprendre de l'intérieur » les fondements de ses thématiques et de son engagement esthétique. Mais pas question, ici, de verser dans l'« intello », comme le précise Michel Cieutat qui souhaite que les échanges entre les trois animateurs et le réalisateur soient « chaleureux et vivants ». D'ailleurs, précise t-il, « Michael Haneke n'aime pas expliquer dans le détail ce qu'il a fait, mais plutôt ce qui l'a amené à faire ce qu'il a fait. » La rencontre sera ponctuée d'extraits de films et d'échanges avec le public.
Le lendemain matin, 20 novembre, de 9h30 à 11h30, Michael Haneke rencontrera les étudiants dans la salle de conférence de l'ISIS. Ouverte, en premier lieu, aux étudiants en cinéma, cette rencontre sera complémentaire de la leçon de cinéma. Orchestrée, à partir des questions des étudiants, par les deux enseignants-chercheurs, Valérie Carré et Michel Cieutat, elle portera sur des éléments plus concrets. Trois extraits illustrant les différentes phases de création d'un film seront projetés et pourront faire l'objet d'une analyse cinématographique.
Enfin, le colloque international qui a débuté hier et se déroulera jusqu'au 14 novembre, constitue le volet « recherche » de ce grand événement universitaire. Il rassemble des chercheurs et des critiques de cinéma européens et américains et se tient en trois langues : l'allemand, le français et l'anglais. Portant sur l'ensemble de l'œuvre de Michael Haneke, il fonde sa réflexion sur trois notions essentielles chez le cinéaste autrichien : esthétique, éthique et politique.
Pour tout savoir sur l'ensemble de la programmation, consultez le site dédié à cette rétrospective. Vous y trouverez tous les films avec leur descriptif, les horaires et lieux de projection, une biographie et une filmographie de Michael Haneke ainsi que les différents rendez-vous autour du cinéaste.
www.retrospectivehaneke.unistra.fr
Muriel Aubeneau
Quel paysage de la culture avez-vous trouvé au lendemain de la création de l'Université de Strasbourg ? Quelles étaient ses forces et ses faiblesses ?
Les situations étaient très différentes entre les trois universités strasbourgeoises : Louis Pasteur avait beaucoup développé la culture scientifique et technique, Robert Schuman venait tout juste d'engager une action culturelle, tandis que Marc Bloch disposait de longue date d'un service d'action culturelle structuré et très actif. En matière de culture scientifique et technique, le Jardin des sciences issu de l'ULP constitue un outil très intéressant. Pour ce qui concerne l'action culturelle, c'est sur l'héritage de l'UMB que nous nous appuyons aujourd'hui. Ce service vient d'être doté de nouveaux statuts. Il doit être mis à l'échelle de la nouvelle université si l'on veut qu'il puisse répondre aux attentes et aux défis, nombreux en la matière, suscités par la création de l'Université de Strasbourg.
Il existe par ailleurs un foisonnement d'activités culturelles émanant d'étudiants, d'enseignants-chercheurs, d'UFR : spectacles amateurs, conférences, expositions… Cette vitalité doit être encouragée ; sans forcément vouloir tout centraliser, il faut également travailler à mieux la coordonner, et permettre aux initiatives les plus intéressantes d'être mises en valeur.
Quels sont les enjeux actuellement ?
Le principal enjeu consiste sans doute dans le déploiement d'une vraie politique culturelle, qui ne peut se limiter à un ensemble d'actions ponctuelles qui doivent animer le campus. Les particularités que je rappelais font que l'identité de l'Université de Strasbourg peut également se construire en articulant davantage la culture littéraire et artistique et la culture scientifique et technique. Un autre enjeu tient à l'insertion de l'Université dans son environnement social et culturel (je pense aux relations en plein développement avec les institutions culturelles présentes à Strasbourg). Il y a je crois une forte attente de ce point de vue. Sans pour autant oublier les dimensions nationale et internationale, bien sûr.
Très concrètement, comment va se construire cette politique culturelle ?
Elle se construit autour de plusieurs volets qui correspondent aux différentes missions de l'université : la formation, la recherche, et l'action culturelle.
Dans le domaine de la formation, il s'agit de renforcer la coopération avec les professionnels de la culture et les établissements de formation artistique supérieure, comme nous le faisons avec l'Ecole supérieure d'art dramatique du TNS ou le conservatoire pour la musique. Il s'agit aussi, pour tous les étudiants quelle que soit leur filière, de développer les pratiques et l'ouverture culturelle dans le cadre d'UE libres, grâce notamment aux ateliers culturels.
Concernant la recherche, l'Université est attendue sur sa capacité à produire de la connaissance, des réflexions et une expertise sur des questions de culture. Afin d'essayer d'améliorer sa capacité à être un interlocuteur des institutions culturelles, nous venons de créer un réseau informel de chercheurs qui travaillent sur la culture dans des disciplines différentes. De même, le cycle de conférences « Nouvelle économie des mondes culturels » s'inscrit dans cette démarche. C'est un cycle annuel de conférences, des confrontations entre un chercheur et un artiste ou un professionnel de la culture, dans des lieux généralement extérieurs à l'Université et qui s'adressent à un public mixte.
En matière d'action culturelle proprement dite, l'université a aujourd'hui un rôle important à jouer pour favoriser l'accès à la culture des étudiants. Nous ne sommes plus comme dans les années 1960 où ceux-ci étaient très largement issus de milieux culturellement favorisés et arrivaient dans l'enseignement supérieur dotés d'un capital culturel acquis dans leur milieu familial. C'est la mission de la « carte culture », qui est une incitation très importante par les tarifs, mais qui ne joue pas sur les contenus culturels. La présentation de spectacles, comme les concerts de Musica donnés cette année sur le campus, si possible associée à une programmation suivie sur l'année, avec des rencontres, me paraît un complément nécessaire. Dans le même ordre d'idées, on pourrait imaginer une politique d'accueil d'artistes en résidence, recevoir par exemple un musicien, qui animerait des « master classes » pour les étudiants en musicologie, et donnerait des concerts et des conférences sur son travail à destination de l'ensemble des étudiants et des personnels. Pour que cela fonctionne vraiment, et aussi pour faire de l'Université un lieu de culture susceptible d'accueillir un public extérieur, un chantier important tient à la création sur le campus d'un espace dédié à la diffusion culturelle. Je n'oublie pas non plus le soutien des pratiques culturelles amateurs pour les étudiants et le personnel, sur lequel il nous faut réfléchir.
L'invitation à l'initiative de collègues enseignants-chercheurs de Michael Haneke (voir article) et l'ensemble des manifestations qui se dérouleront du 12 novembre au 8 décembre prochain me semble constituer un parfait exemple de la manière dont on peut articuler l'ouverture culturelle de la communauté universitaire, une occasion d'échanges avec des partenaires et un public extérieur, et la recherche, avec le colloque qui lui est consacré.
Quel est votre gros chantier du moment ?
À très court terme, nous devons encore structurer l'action culturelle : pas seulement sur le plan du fonctionnement administratif, mais aussi dans les procédures. Le 24 novembre se déroulera le premier conseil de l'action culturelle. Nous étudierons ensuite les différents projets qui nous sont proposés. L'objectif est d'éviter le saupoudrage, de ne pas traiter les demandes au fur et à mesure de leur arrivée, mais de décider ou pas de les soutenir selon des critères clairs et un calendrier défini.
Par ailleurs, nous travaillons sur une nouvelle convention avec la DRAC, qui est l'un de nos partenaires privilégiés.
Propos recueillis par Caroline Laplane
Professeur de sociologie et de science politique à l'IEP de Strasbourg, Vincent Dubois a fait des politiques culturelles un de ses domaines de recherche. Il est à l'origine du master « Politiques et gestion de la culture » de l'IEP.
Les chantiers d'art de Savoir(s) en commun débutent la semaine prochaine. Au programme mots-sons-images-photographies-peintures-vidéos interrogent nos identités.
Savoir(s) en commun : rencontre université-société se déroule du 12 au 28 novembre dans la cité strasbourgeoise et propose de débattre sur le thème de l'Identité.
http://savoirsencommun.unistra.fr
La Fête de la science est une manifestation qui se déroule du 16 au 22 novembre. Au programme, de nombreuses animations sur le campus de l'Université de Strasbourg, mais aussi au Vaisseau, à l'Illiade ou encore sur d'autres sites.
La Fête de la science est ouverte à tous afin de pouvoir favoriser les rencontres autour des métiers de la recherche et de l'innovation, mais aussi transmettre des savoirs et des connaissances dans de nombreux domaines de la science.
Dans ce cadre, le Jardin des sciences coordonne également des actions auprès des publics scolaires, afin de susciter des vocations chez les jeunes, deux projets sont ainsi présentés : le parlement des sciences et kids University.
Téléchargez le flyer présentant l'ensemble de la programmation.
Tradition désormais bien ancrée dans le calendrier universitaire, le concert à l'université, proposé par l'Orchestre philharmonique de Strasbourg – orchestre national – (OPS) et l'Université de Strasbourg, aura lieu cette année le mercredi 25 novembre 2009 à 20h dans l'Aula du Palais universitaire, situé place de l'Université.
Le concert aura une teinte particulière, puisque faisant partie des festivités célébrant le 20ème anniversaire de la création d'Eucor, la Confédération des universités du Rhin supérieur.
Sous la direction de Simon Gaudenz, le violoniste Daishin Kashimoto et l'OPS interpréteront :
Ce concert est exclusivement réservé aux étudiants et l'entrée ne pourra se faire que sur invitation, dans la limite des places disponibles.
Ces dernières sont à retirer dès à présent et sur présentation de la carte d'étudiant :
Par ailleurs, dans le cadre de la deuxième édition d'Orchestres en fête, l'OPS propose d'assister à la répétition générale de ce concert le mardi 24 novembre à 20 h au Palais de la musique et des congrès, salle Schweitzer. Cette répétition sera ouverte à tout public, dans la limite des places disponibles.
Les langues et les cultures sont une fois de plus à l'honneur à l'Université de Strasbourg du 20 novembre au 5 décembre prochain. Pour marquer la naissance prochaine de l'Ecole des langues et cultures, SPIRAL organise une série de manifestations ouvertes à tous publics. Les langues et cultures y sont déclinées sous des formes multiples et pour le simple plaisir d'écouter, de voir, de lire.
Au programme :
Tous les publics intéressés par les Langues et Cultures pourront s'informer, feuilleter et acquérir des romans, ouvrages littéraires, littérature de jeunesse, BD, en plus de 25 langues, dans des éditions originales, bilingues ou traductions. Un large éventail de méthodes d'apprentissage des langues (livres, cédéroms...) sera également exposé. Des enseignants de langues de l'université seront présents pour conseiller le public quant à l'acquisition de méthodes adaptées à ses besoins.
Des animations autour des langues et cultures accompagneront l'exposition : présentations de livres par les auteurs, présentation du dernier ouvrage de Herta Müller, prix Nobel de littérature, des contes arabes, des ateliers de hanji, de calligraphie, des intermèdes musicaux. Autour de midi, une petite restauration multiculturelle sera proposée au bénéfice des associations organisatrices pour les plaisirs de la langue.
Informations par courriel à spiral@unistra.fr ou par téléphone au 03 68 85 60 66 et sur www.spiral.unistra.fr
Carré flamenco
A venir partager le 27 novembre 2009 à 19h15
Spectacle Brillo de Luna
Avec
Au Collège doctoral européen
46 boulevard de la Victoire à Strasbourg
Tél. 03 68 85 17 13/33
information@edc.u-strasbg.fr
Le Planétarium de Strasbourg propose sa prochaine « nocturne » le vendredi 27 novembre prochain permettant au public de découvrir le ciel automnal le temps d'une soirée.
Programmation :
Tarifs :
Séance de planétarium : Adultes 5,60 € - Réduit 4,90 € - Enfants 3,15 € (- de 16 ans)
Les observations astronomiques sont gratuites en 2009 dans le cadre de l'Année Mondiale de l'Astronomie.
Réservations obligatoires au 03 68 85 24 50 dans la limite des places disponibles.
Entrée par le Planétarium, 13 rue de l'Observatoire. Arrêt Observatoire Tram C.
Contact Planétarium
Milène Wendling
milene.wendling@unistra.fr
Tél. 03 68 85 24 50
http://planetarium.unistra.fr
Rencontre entre Pierre Karli, neurophysiologiste, ancien président de l'Université Louis-Pasteur, et Michel Hoeffel, pasteur, ancien président du directoire de l'Église de la Confession d'Augsbourg.
La place des intellectuels dans la société a bien changé. Hier, ils étaient comme « des guides menant les peuples vers une société juste et bonne ». Aujourd'hui, ils sont davantage perçus comme des brillants penseurs, des bons professeurs, des interprètes rigoureux de traditions culturelles anciennes. Aux avant-postes il y a peu, les intellectuels occidentaux - notamment les intellectuels chrétiens - vivent à présent dans un relativisme généralisé. Dans ce contexte, comment baliser le chemin du futur ? Quelle place, quelle parole pour ces intellectuels aujourd'hui ?
Pierre Karli* et Michel Hoeffel** apportent leurs réponses à ces questions et dialoguent avec des plus jeunes, étudiants notamment, sur l'avenir des penseurs chrétiens.
Une rencontre animée par Jacques Fortier, journaliste aux Dernières Nouvelles d'Alsace.
Organisée en partenariat avec les Editions La Nuée Bleue.
Au FEC mardi 1er décembre 2009 à 19 h en salle Léon XIII.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
* Devenir un homme - Apprendre à être et à aimer (La Nuée Bleue, 2009).
** Pasteur de tout cœur (La Nuée Bleue, 2009)
Du 16 octobre au 10 janvier 2010, le Musée zoologique de la Ville de Strasbourg accueille, dans le cadre de la Biennale internationale du Verre, une installation de l'artiste Yves Chaudouët produite par l'European Studio Glass Art Association (ESGAA).
L'expression « Mer d'huile » évoque le miroir horizontal formé par la mer quand il n'y a ni houle, ni vent. L'exposition nous plonge au cœur d'une promenade onirique dans le monde silencieux des abysses, au milieu de multiples créatures marines en verre, dans les profondeurs, là où la lumière du soleil ne parvient jamais.
Yves Chaudouët est né à Neuilly-sur-Seine en 1959, il vit actuellement et travaille principalement à Paris. Artiste multiple (photographies, installations, performances poétiques...), il a finalisé au Centre International d'Art Verrier de Meisenthal un projet déjà exposé dans de nombreux musées en France (notamment au château d'Oiron fin 2008) et à l'étranger.
L'installation d'Yves Chaudouët est présentée dans le cadre de la Biennale internationale du verre, dont la 3e édition se tient jusqu'au 30 novembre 2009 (www.biennaleduverre.com).
INFORMATIONS PRATIQUES
Date : du 16 octobre 2009 au 10 janvier 2010
Lieu : Musée zoologique - 29, boulevard de la Victoire à Strasbourg
Horaires :
AUTOUR DE L'EXPOSITION
À l'Auditorium des musées
Jeudi 12 novembre à 20h, Conférence Concertante, texte et mise en scène d'Yves Chaudouët
Vendredi 27 novembre à 17h, L'affaire du faux poisson de Vincent Gérard, 2008, 52'
Film inspiré de l'œuvre d'Yves Chaudouët.
20 ans après les événements qui transforment l'Europe centrale et orientale en 1989, le GSPE-PRISME propose, en association avec la Librairie Kléber, une série de conférences et débats ouverte à tous et gratuite. Ces conférences s'inscrivent dans la lignée du mouvement des enseignants-chercheurs et de l'Université Hors les Murs.
Téléchargez le programme.
Conférence qui a déjà eu lieu :
Du 22 octobre au 12 décembre 2009 à la BNU
Concentrée sur la période strasbourgeoise de Calvin (1538-1541), dont elle entend compléter voire renouveler la connaissance, cette exposition se fonde aussi presque exclusivement sur les trésors littéraires de Strasbourg : les quelque 130 documents présentés proviennent en majeure partie de la Bibliothèque nationale et universitaire, mais aussi des Archives de la Ville de Strasbourg et de la Médiathèque protestante. Des manuscrits côtoient ainsi des impressions rarissimes, voire uniques, du XVIe siècle.
Autour de l'exposition
Une exposition conçue et présentée par la Bibliothèque nationale et universitaire en collaboration avec la Faculté de théologie.
Visites guidées
Conférences
Publication
Catalogue de l'exposition en vente à la BNU
216 pages
Prix 25 €
Renseignements et réservations :
03 88 25 28 00
bnu.fr / contact@bnu.fr
Entrée libre
Lundi : 14 - 18 h
Mardi - samedi : 12 - 18 h
Fermé dimanches et jours fériés
Pour sa troisième édition, ce cycle de conférences, proposé par l'Université de Strasbourg (Master politique et gestion de la culture de l'Institut d'études politiques et Service universitaire de l'action culturelle) et la DRAC Alsace, abordera la culture par ses marges. Reprenant la métaphore célèbre de Jean-Luc Godard selon laquelle « ce sont les marges qui tiennent le cahier », on envisagera les zones périphériques de la culture comme des éléments essentiels à son organisation, et partant à la compréhension de ses enjeux. On explorera et questionnera également l'idée aujourd'hui largement répandue selon laquelle c'est dans les marges que résident les principaux facteurs d'évolution, renvoyant peut-être un peu trop vite à la vieille opposition entre culture « libre » et culture « institutionnelle » et à une vision dans laquelle cette dernière serait incapable d'innovation.
> Culture et éducation populaire
vendredi 20 novembre / 18h30 / Maison des Associations
Laurent Besse - historien / Huguette Bonomi et Claire Vapillon - Fédération Française des MJC / modération : Frédéric Chateigner
> Le rock au risque de l'institution
jeudi 7 janvier / 18h30 / La Laiterie
Emmanuel Brandl - sociologue / Louis Chretiennot - musicien / modération : Thierry Danet - Laiterie, et Vincent Dubois
> Théâtre et politique
mardi 19 janvier / 18h30 / Maillon-Wacken
Gérard Noiriel - historien / Bernard Fleury - Maillon / modération : Frédéric Chateigner
Entrées libres dans la limite des places disponibles
Téléchargez le programme
Contact : Service universitaire de l'action culturelle / action-culturelle@unistra.fr
Conférence qui déjà eu lieu :
> Art, mixité sociale et culturelle, enjeux urbains
jeudi 22 octobre / 17h30 / Médiathèque André Malraux
Lionel Arnaud - sociologue / Salah Oudahar - Strasbourg-Méditerranée / modération Kevin Matz
> Cultures populaires et politiques culturelles
mardi 27 octobre / 18h30 / DRAC Alsace
David Looseley - Université de Leeds / Anne Mistler - DRAC Alsace / modération Vincent Dubois
Dans le cadre de la saison 2009/2010, La Mesnie H.-Cie Jacques Bachelier vous convie à revisiter les grands chefs-d'oeuvre de Molière avec deux spectacles : Les Fourberies de Scapin et Le Misanthrope.
du 5 au 29 novembre 2009
Au Théâtre de la Boîte Noire du CREPS à Strasbourg - Koenigshoffen
Plus qu'un comique terrien dans la tradition française de la farce, Scapin nous semble un funambule. N'ayant pour balancier que sa baguette magique, le prince des miracles déploie ses acrobaties sur le ciel étoilé de Naples. Scapin est frère de Prospéro... et de Peter Pan : il règne comme eux sur une île enchantée, qu'il peuple de mirages. Auteur, acteur, improvisateur, metteur en scène, montreur de marionnettes, le maître illusionniste conçoit les postiches, invente, noue et dénoue les intrigues, donne vie à des voix, à des personnages...
Scapin le montreur d'ombre, le génie-même du théâtre...
du 18 février au 21 mars 2010
Au Théâtre de la Boîte Noire du CREPS à Strasbourg - Koenigshoffen
Le Misanthrope n'est pas Misanthrope, il le devient. La pièce est une glissade, une fuite en avant. Alceste est épris d'absolu, son fermement progressif naît d'un trop plein d'enthousiasme, d'une trop grande attente. Alceste n'est un «déçu de l'homme» que parce qu'il a trop cru en l'homme, ses fameuses incartades jaillissent d'une déception : ce sont les cris d'un enfant qui souffre. Célimène est certes coquette, mais non pas insensible. Elle aime sans doute Alceste, car elle aime l'amour. Mais elle aime aussi les réceptions, le bel esprit, les beaux marquis, les beaux atours. Célimène est amoureuse de la vie. Elle veut tout et pour tout avoir, Célimène est obligée de tricher.
Comme tous les héros de Molière, Célimène et Alceste sont des héros du grand désir égotiste qui mènent tout droit dans le mur. Incapables de voir l'autre, d'imaginer seulement qu'il existe, ils voient le monde comme un jouet et essaient de la façonner à leur convenance. Et pourtant « le monde par leurs soins ne se changera pas...»
Bénéficiez de tarifs préferentiels pour découvrir ces grandes oeuvres classiques.
Téléchargez le bulletin d'inscription
Renseignements et réservations
Caterina Autelitano : 03 88 35 76 10 ou 06 65 31 36 51
lamesnieh@lamesnieh.com
La Galerie d'actualité scientifique de l'Université de Strasbourg présente une exposition dédiée à l'année Darwin en France : « De Toumaï à Sapiens, la ruée vers l'homme »
L'exposition interroge notre arbre généalogique, de Toumaï à Sapiens et part à la recherche des origines de l'homme.
« La ruée vers l'Homme » présente les derniers résultats des recherches en paléoanthropologie, en essayant de comprendre d'où nous venons et d'esquisser ce que serait l'homme de demain.
Grâce à de nombreuses interviews d'experts, des moulages de fossiles, des films, des panneaux explicatifs, une fresque, « La ruée vers l'homme » explore des questions existentielles autour de cinq thèmes :
Dans le cadre de l'exposition :
Le Jardin des sciences propose également au public un cycle de six conférences pour approfondir les questions historiques, philosophiques, culturelles, ou encore sociologiques sur l'évolution de l'Homme.
Différents objets et moulages issus des collections universitaires de Strasbourg seront également présentés pour représenter ce qu'était la vie de nos ancêtres. Parmi les objets, le public pourra découvrir un moulage de crâne d'Australopithèque, des outils primitifs ou encore un mandibule d'Elephas trogontherii, éléphant des steppes proche du mammouth, contemporain de l'homme préhistorique...
Une grande fresque murale, « Il était une fois l'évolution... », est posée sur les grilles extérieures de l'Observatoire depuis le 28 septembre 2009.
Elle éclaire sur des dates clés, des citations et des portraits de scientifiques ayant joué un rôle important dans la compréhension de l'origine des espèces ou dans l'élaboration de la théorie de l'évolution : Carl von Linné (1707-1778), Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788)...
Exposition jusqu'au 18 décembre 2009
Du lundi au jeudi
de 9 heures à 18 heures
le vendredi
de 9 heures à 16 heures
Pour tout public et scolaire
Visites guidées et animations sur réservation au 03 68 85 06 13, sous réserve de la disponibilité de l'équipe d'animation.
Entrée libre et gratuite
Exposition conçue par la Cité des sciences et de l'industrie de Paris, et complétée par le Jardin des sciences de l'Université de Strasbourg.
Galerie d'actualité scientifique
Jardin des sciences de l'Université de Strasbourg
7, rue de l'Université
67000 Strasbourg
christelle.spettel@unistra.fr
Chaque dimanche de septembre-octobre à 15h30 et de novembre-décembre à 14h30 : visite commentée du Jardin botanique.
A travers un parcours thématique proposé par les guides bénévoles de l'Association des amis du Jardin, découvrez cet écrin de nature aux divers visages.
Visite payante (3 € à partir de 14 ans).
Exposition photos dans le cadre de la 8e édition de Savoir(s) en commun :
12 au 28 novembre, du lundi au vendredi : 8h-12h 14h-16h. Serre tropicale.
Entrée libre.
Photographies de Stéphanie Robert, ancienne étudiante en biologie cellulaire. Fascinée par l'observation au microscope, l'artiste présente un jeu de silhouettes et de transparence de matériel végétal (feuilles, brindilles, etc.).
Exposition « Sur la route des épices » : du 16 novembre 2009 au mars 2010
Entrée libre, salle d'animation, horaires nous consulter.
Si l'homme du néolitique utilisait déjà des épices, les civilisations qui se succédèrent enrichirent par leurs découvertes et leurs usages variés, la gamme des condiments et des aromates... Du botaniste Philibert Commerson à l'administrateur colonial Pierre Poivre, l'exposition propose la découverte d'un parcours relevé en parfums !
Les contes de l'Avent : les 4 dimanches avant Noël à partir de 5 ans
Entrée libre, sans réservation, horaires voir le site internet.
Contes épicés pour petits et grands. De quoi pimenter les dimanches de l'automne bien au chaud au milieu de l'exposition... Racontés par Christiane Louis de l'Association des amis du Jardin botanique.
Les mercredis de l'Avent : les mercredis 25 novembre, 2, 9, et 16 décembre. 5-12 ans.
Tarifs 8,50 €/ enfant, inscriptions au 03 68 85 18 86.
Les P'tits jardiniers proposent l'atelier « Malices d'épices ». Quel arbre nous donne la cannelle ? Dans quel pot se cache le gingembre ? A la rencontre des plantes à épices et de leurs différents usages.
La 8e édition de Savoir(s) en commun se déclinera au mois de novembre 2009 autour de la thématique « Identités ». Pour illustrer cette nouvelle édition, le concours photo intitulé « Autoportrait : moi, je... » vient d'être lancé. Celui-ci invite à photographier une expression de soi sous des formes qui pourront se révéler multiples. Chaque photographie devra être accompagnée d'une courte légende qui complète l'expression : « Moi, je... ».
Les photographies devront être envoyées avant le 30 novembre 2009, accompagnées des coordonnées complètes de l'auteur sous format électronique (TIFF ou JPEG, 300 DPI, poids maximal 3 Mo) à l'adresse suivante : savoirs@u-strasbg.fr
Ou en tirage papier (18x24) à :
Savoir(s) en commun - Concours photographique
Tour de chimie
1 rue Blaise Pascal
67000 Strasbourg
Récapitulatif
Les photographies primées seront dotées de prix, et pour beaucoup d'autres seront mises en scène, lors de la nouvelle édition de Savoir(s) en commun.
Pour plus d'infos : http://savoirs.u-strasbg.fr/2009/concours.php
Le principal enjeu consiste sans doute dans le déploiement d'une vraie politique culturelle, qui ne peut se limiter à un ensemble d'actions ponctuelles qui doivent animer le campus.
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 25 novembre à midi pour une parution le 27 novembre.
Consultez les dates des prochains numéros.